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Mais qui pense aux familles !

1 décembre 2014

En diffusant récemment à ses cadres un Powerpoint, l’académie de Poitiers a provoqué un beau tollé évoqué notamment par le journal « le Monde »

http://www.lemonde.fr/education/article/2014/11/24/l-academie-de-poitiers-fait-polemique-avec-son-precis-anti-radicalisation_4528573_1473685.html

Il fallait s’y attendre ! Il fallait en effet s’y attendre dès lors qu’avec une maladresse incompréhensible, les rédacteurs du Powerpoint en cause se sont aventurés, hors sujet !,  dans le champ du religieux.

Une erreur ? En vérité une faute qui fait que le problème, effectif celui-là !, qu’ils voulaient dénoncer va se trouver mêlé et par suite noyé dans des querelles sans fin. Comme celles que nous avons connues pendant plusieurs décennies.

Quel est ce problème ? C’est celui de nos jeunes qui, séduits par des discours, partent vers des pays en conflit en risquant leurs vies. C’est celui des familles, ces victimes indirectes dont on parle peu. Mais qui pense aux familles !

Des familles qui craignent pour leurs parents, enfants, neveux ou nièces …partis dont elles n’ont que peu ou pas de nouvelles du tout. Des familles qui, fort dignement, taisent leur souffrance mais qui gardent au cœur l’espoir de les voir revenir sains et saufs. Des familles qui n’attendent, de tous ceux qui peuvent leur en fournir, non pas des prouesses mais simplement quelques informations. Ne serait-ce que quelques bribes d’informations pour les aider à survivre…

Là est le seul problème. Humain et pratique et il est urgent de s’y pencher en ne commettant plus les erreurs dont on connait pourtant aujourd’hui les conséquences. Comme notamment celles apportées, un temps, aux familles confrontées au toujours prégnant « phénomène sectaire » mais qui, fourvoyées dans des concepts de « sectes »  ou abusées dans des « traités de sociologie des religions », se sont vus appliquer une double peine.

Un, de ne pas être accompagnées et aidées comme il le faudrait et – deux, d’être instrumentalisées pour servir divers intérêts universitaires, médiatiques, politiques …etc… étrangers à leur cause. Avec à la clef, pour elles, le sentiment douloureux de ne pas être entendues.

 

Va-t-on enfin, en 2014 et bientôt 2015,  les entendre ?