FRANCE INFO-01/02/21-PAS DE CALAIS : UNE MERE EN GREVE DE LA FAIM POUR DEMANDER LE RAPATRIEMENT DE SA FILLE, PARTIE EN SYRIE AVEC SES ENFANTS.
11 février 2021
Pascale Descamps, habitante de Boulogne-sur-Mer, entame une grève de la faim pour demander le rapatriement sanitaire de sa fille – atteinte d’un cancer du colon – et de ses quatre petits-enfants, détenus dans un camp en Syrie. Depuis novembre, elle n’a reçu aucune réponse des autorités françaises.
Habitante de Boulogne-sur-Mer, Pascale Descamps se bat depuis novembre pour demander le rapatriement sanitaire de sa fille de 32 ans, atteinte d’un cancer du côlon, et de ses quatre petits-enfants, détenus depuis mars 2019 au camp de Roj 2 dans le nord-est de la Syrie.
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Des nouvelles de cette maman :
« 66EME JOUR DE GREVE DE LA FAIM D’UNE MAMAN POUR LE RAPATRIEMENT DE SA FILLE TRES MALADE.
Au vu de sa santé qui décline de jour en jour, Pascale Descamps a décidé, en accord avec son médecin, d’arrêter sa grève de la faim afin de ne pas mettre en péril définitivement sa vie. Et parce qu’elle ne baisse pas les bras, son combat, lui, continue afin de pouvoir accueillir un jour sa fille et ses petits-enfants.
Durant ces 66 jours, soit plus de deux mois où Pascale s’est mise en danger simplement pour qu’on l’entendre, elle n’a reçu aucun retour des institutions interpellées.
Une vie humaine a-t-elle si peu d’importance? Jusqu’où faut-il aller pour espérer pouvoir un jour être entendu?
Aujourd’hui, l’état de sa fille, que l’on ne peut plus ignorer, est loin de s’améliorer, et il est urgent d’intervenir avant qu’il n’y ait plus de retour possible en arrière.
Pourquoi ne pas appliquer le mandat d’arrêt émis à l’encontre de la fille de Pascale puisque sa localisation est connue de tous?
La pétition lancée « Pour le rapatriement de la fille de Madame Pascale DESCAMPS et de ses quatre enfants ! » est toujours en ligne et n’attend que votre soutien!
Le CAFFES salue l’immense courage de cette maman. Chapeau bas! »
« 59ème JOUR DE GREVE DE LA FAIM : Au delà des douleurs constantes, le moral de cette maman est au plus bas. Et l’état de santé de sa fille fragilise cette dernière et la met à portée de manipulations en tout genre, de pratiques pouvant être dangereuses pour sa vie et ne s’arrêtant pas à la précarité dans laquelle elle tente de survivre. C’est une réalité dont il faut également tenir compte.
Combien de temps peuvent-elles chacune encore tenir sans s’effondrer et perdre pied ? Qui les entend réellement? Et les enfants dans tout cela? Les médias se font l’écho de leurs souffrances et demandes, et nous les en remercions.
Notre association accompagne depuis plusieurs années des familles touchées par la radicalisation d’un proche, sollicitée également à cet effet par les Préfectures. Et si depuis 1 an, certaines institutions ne nous sollicitent plus, nous avons toujours au CAFFES ces familles que nous continuons d’accompagner.
Malgré notre écoute des souffrances des familles, nous ne pouvions nous imaginer en arriver à ce type de démarches. Cette situation familiale dépasse notre entendement. Notre centre en soutien à cette maman, se met en quatre pour qu’une famille soit entendue, multipliant les appels au Président de la République, aux institutions publiques, pour que cette mère de famille puisse simplement faire soigner sa fille et revoir ses petits-enfants.
Alors aujourd’hui, parce qu’il faut également préserver la vie pour permettre d’accueillir un jour sa fille et ses petits-enfants, nous demandons à cette maman d’arrêter cette grève de la faim tout en continuant son combat pour sa fille mené avec un immense courage. »
« 54ème JOUR DE GREVE DE LA FAIM : Une extrême fatigue, un état psychologique à fleur de peau mais le combat continue pour cette maman désireuse simplement de revoir sa fille et ses petits-enfants.
Entendez-là, aidez-là.
Human Rights Watch, organisation qui enquête sur des abus commis à travers le monde, afin de les dénoncer, évoque sa situation dans un article paru ce 23 mars et dont vous pouvez prendre connaissance ici.
« 52EME JOUR DE GREVE DE LA FAIM : Chaque semaine, vous pouvez lire un nouvel encart publié également sur nos réseaux sociaux.
Parce qu’aujourd’hui, nous vivons dans un monde où l’information circule tellement vite qu’elle ne nous laisse même plus le temps de la digérer,
parce que nous ne pouvons entendre cette grève de la faim et passer à une autre info comme si l’on glissait la poussière sous le tapis,
parce qu’il ne faut pas oublier la situation dramatique que vit cette maman et sa fille, ses petits-enfants,
parce que nous ne pouvons détourner le regard,
parce que nous pourrions tous un jour nous retrouver à sa place.
Cette maman, qui souffre de migraines à longueur de jour, a perdu 11 kg en 51 jours et est très affaiblie psychologiquement, veut juste être entendue dans sa demande de rapatriement et de soins pour son enfant et ses petits-enfants. Quand va-t-on concrètement l’entendre?
Alors faisons-nous, ensemble, le relai de sa demande auprès des services de l’Etat. »
« 47EME JOUR DE GREVE DE LA FAIM : Nous sommes aujourd’hui au 9ème encart, et dans toute cette tourmente actuelle, n’oublions pas cette mère et grand-mère qui se bat pour sa famille. N’oublions jamais qu’il s’agit d’êtres humains.
Pascale ne peut que rester la plus part du temps alitée, subissant de violents maux de tête, des spasmes.
Personne ne peut rester sourd à ces cris de douleurs, à cet appel au secours.
Cette maman qui appelle à l’aide, cela pourrait être vous, chers lecteurs, cela pourrait être nous.
Sa seule demande : revoir sa fille et ses petits-enfants afin qu’ils puissent être soignés.
Alors soutenons là de toutes les façons possibles. »
« 45EME JOUR DE GREVE DE LA FAIM: Quelques nouvelles de Pascale et de sa fille: A l’heure où la pression augmente dans le camps, l’état de santé de sa fille s’aggrave de jour en jour. Et face à cela, rien n’a encore bougé à ce jour. Une maman dont la souffrance physique ne lui permet plus de profiter de quelques moments avec ses enfants, qui souffrent également d’assister, impuissants, à cette situation. Trainer dans l’étude de ce rapatriement ne serait-ce pas la condamner sans autre forme de jugement? Ne serait-ce pas condamner également ces enfants à une absence totale d’avenir? L’épuisement physique que vit Pascale au fur et à mesure qu’avance cette grève, accroit la souffrance et la peur déjà mises à rude épreuve. Va-t-on laisser perdurer cette situation encore longtemps, jusqu’à la disparition pure et simple des personnes touchées? Dans l’émission Le Quotidien, sur TMC, ce mercredi 17/03 au midi, le porte-parole du gouvernement, Gabriel ATTAL, indiquait une étude au cas par cas des rapatriements. Nous sollicitons donc que ce cas évoqué ici chaque semaine et où la vie d’une femme est gravement en danger, soit étudié très rapidement. »
« 40EME JOUR DE GREVE DE LA FAIM D’UNE MAMAN POUR LE RAPATRIEMENT DE SA FILLE TRES MALADE : La sensation de froid qui ne la quitte plus, la fatigue musculaire, les douleurs constantes dans les différents membres, si l’estomac a dépassé la faim, le corps, lui, se fait de plus en plus entendre.
Prendre une simple décision devient tout autant difficile tant l’état de fatigue influe. Alors dans ce contexte, la source de motivation est et demeure son enfant dont elle guette l’appel.
C’est de cette motivation qu’elle trouve le courage de pouvoir encore échanger avec des étudiants rédigeant un mémoire sur l’emprise sectaire, avec des journalistes afin que l’on n’oublie pas sa fille de 32 ans, maman de 4 jeunes enfants dont la France, pays des Droits de l’Homme, doit garantir, par ce rapatriement familial, leur droit d’être protégé contre toute forme de mauvais traitement, le droit d’être correctement nourri et soigné, le droit à la vie tout simplement.
Et l’indifférence ressentie par l’absence d’agissement, est également une forme de torture supplémentaire pour Pascale, sa fille et ses petits-enfants.
Va-ton enfin l’entendre?
Va-t-on également entendre la résolution déposée au Président du Parlement européen ce 10 mars 2021 par de nombreux députés et qui « invite les États membres à faciliter le retour des mineurs dans leur pays d’origine aux fins de leur réadaptation, de leur réintégration et/ou de poursuites à leur encontre » ?
A lire également, l’article paru à ce sujet ce 12 mars 2021, dans la Voix du Nord
Retrouvez la pétition « Pour le rapatriement de la fille de Madame Pascale DESCAMPS et de ses quatre enfants ! » adressée à Emmanuel Macron Élysée – Présidence de la République française.
Soyez nombreux à la signer! «
« 37EME JOUR DE GREVE DE LA FAIM D’UNE MAMAN POUR LE RAPATRIEMENT DE SA FILLE TRES MALADE : Comment tenir le coup mentalement lorsque le corps s’affaiblit de jour en jour et que le temps passe sans que rien ne semble bouger ?
L’attente est pour Pascale, sa famille, sa fille, ses petits-enfants, interminable, la souffrance psychologique en est indescriptible, s’ajoutant à la souffrance physique pour tout un chacun.
Malgré ce contexte douloureux qui n’en fini plus, Pascale veut tenir pour sa fille, une femme victime de violences, d’absence de soins médicaux appropriés.
Et pourtant, n’était-ce pas hier la Journée Internationale des Droits des Femmes ? Un mouvement qui s’accompagne de celui de la lutte contre les violences qu’elles subissent.
Cette lutte est pourtant également celle de l’Etat qui éditait en 2019, 30 mesures supplémentaires pour contrer ce fléau.
Pourquoi cette main tendue ne l’est pas également pour cette jeune femme en grande souffrance aujourd’hui ? Ou ferions-nous le tri parmi les victimes pouvant être aidées ? »
« 33EME JOUR DE GREVE DE LA FAIM : Pascale est de plus en plus fébrile et a perdu plus de 8 kg, mais elle continue de se mobiliser pour sa fille dont l’état se dégrade de jour en jour. Les responsables kurdes du camp insistent sur l’urgence vitale de la rapatrier », comme indiqué dans l’article du Figaro. Le CAFFES suit toujours l’évolution de la situation de cette maman, et appelle le gouvernement à son rapatriement sanitaire.
« 30EME JOUR DE GREVE DE LA FAIM POUR CETTE MAMAN : Pascale, qui chaque jour lutte pour sa fille, est dans un état général très affaiblit, au bord de l’hospitalisation.
Un mot, un appel, des soutiens qu’elle reçoit également et qui lui apportent beaucoup moralement.
Et de temps en temps, c’est avec sa fille qu’elle a un contact, entendant à des milliers de kilomètres l’appel au secours de son enfant, terrifiée pour elle et ses petits de la suite à venir. En France, pays des droits de l’Homme, ne réussissons-nous pas à entendre cet appel ? Quand les choses vont-elle bouger en vue d’un rapatriement sanitaire? »
« 26EME JOUR DE GREVE DE LA FAIM POUR PASCALE, cette maman qui lutte pour sa fille très malade : Fatigue émotionnelle, impossibilité de prendre l’air, de marcher sans vaciller, l’impact sur la mémoire se fait ressentir, la tête et le corps ont du mal à suivre. Le sommeil est agité et la vie quotidienne difficile. Les messages de soutien font beaucoup de bien. »
« 23EME JOUR DE GREVE DE LA FAIM d’une maman pour le rapatriement de sa fille : Toujours aussi difficile psychologiquement et physiquement, avoir un échange verbal constructif devient un exercice d’équilibriste. La mobilisation se poursuit néanmoins au travers d’une pétition « Pour le rapatriement de la fille de Madame Pascale DESCAMPS et de ses quatre enfants ! »
Alors soyez nombreux à soutenir cette maman en signant la pétition!
Pascale « ne baisse pas les bras » comme vous pouvez le lire dans l’article paru ce jour dans la semaine dans le Boulonnais. »
« 19EME JOUR DE GREVE DE LA FAIM POUR PASCALE : l’impact médical sur la santé, tension, fatigue, vertiges, se fait de plus en plus ressentir. Jusqu’où faut-il aller pour être entendue? »
« 17EME JOUR DE GREVE DE LA FAIM POUR PASCALE, cette maman luttant pour sa fille. Physiquement et psychologiquement, cela devient compliqué.
Le corps s’affaiblit, perte de 6 kg, mais la volonté, pour son enfant et ses petits enfants, demeure. »