Décès du leader de la Soka Gakkai
23 novembre 2023
Il avait doté cette secte bouddhiste, la plus influente du Japon, d’un journal et d’un parti politique, mais lui avait aussi apporté son lot de scandales. Ce pacifiste autoproclamé avait disparu de la vie publique en 2010. Il est mort mercredi 15 novembre, à Tokyo, à l’âge de 95 ans.
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COMMENTAIRE CAFFES :
Si des articles de presse évoquent le décès de Daisaku Ikeda, dirigeant de l’organisation japonaise Soka Gakkai, en mettant en avant des actions pour la paix, il est en effet important de rappeler que le mouvement Soka Gakkai Internationale est connu pour bien d’autres pratiques, ici revêtant un caractère sectaire et beaucoup plus dommageables, mentionnées dans le s rapports parlementaires de 1995 « les sectes en France », 1999 « Les sectes et l’argent » et plus récemment 2006 relatif à « l’influence des mouvements à caractère sectaire et aux conséquences de leurs pratiques sur la santé physique et mentale des mineurs », démontrant que le mouvement Soka Gakkaï peut s’intéresser particulièrement aux mineurs car ils seront la continuité du mouvement, étant manipulés dès leur plus jeune âge pour garder les parents au sein du mouvement et leur promettant qu’ils « changeraient » le monde.
Des pratiques que relève également la MIVILUDES dans son rapport paru en 2017, où ce mouvement suscite des préoccupations liées à des changements de comportement et de socialisation chez ses adeptes, ainsi qu’à une modification d’attitude envers leurs proches. Souvent sur la défensive face aux interrogations des proches, les adeptes déclarent que leur engagement relève d’un choix libre et éclairé. Les témoignages évoquent un prosélytisme marqué, l’importance de l’entraide entre les membres, et une progression spirituelle associée à la capacité de recrutement de chaque adepte. (1)
Parce que la prévention face à de tels phénomènes reste cruciale afin de préserver tout un chacun, ne l’oublions pas.