LA VOIX DU NORD – 16/12/2015 – « Comment gérer l’après-attentats? En apprivoisant sa peur »
18 décembre 2015
Commentaire du CAFFES:
Le domaine de la santé est de plus en plus pénétré par des techniques se présentant comme nouvelles et complémentaires et ce sous diverses appellations épousant toutes la même forme: d’abord un préfixe « truc-machin » – vous y mettez ce que vous prétendez être nouveau – suivi du mot thérapie pour donner à votre nouveauté un aspect sanitaire. L’hypnothérapie en est ici un exemple. Le problème est que ces techniques sont plus basées sur des croyances – généralement initiées par quelques personnages inconnus ou controversés – que sur des données scientifiques. Et qu’ainsi, sous couvert du « truc-machin » énoncé, c’est de psychothérapie dont il est question. En contournant la réglementation qui s’y applique.
Il est donc essentiel de s’assurer de la qualité de médecin, de psychiatre ou de psychologue de la personne exerçant l’hypnothérapie précitée. Dans l’intérêt des personnes qui la consultent.
Plus généralement, l’article soulève une autre question lourde de conséquences financières pour la Sécurité sociale et la société. Depuis des années en effet, nous dénonçons les pseudo-écoles « formant » de plus en plus de personnes aux diverses pseudo-thérapies. En leur délivrant de pseudo-diplômes pour qu’ils puissent exercer à leur tour en libéral et récupérer ainsi le coût des frais de scolarité – souvent élevés – qu’ils ont payé à ces pseudo-écoles. Nous en voyons aujourd’hui le résultat: un lobby de toutes ces personnes pseudo-formées est en train de se créer au sein de multiples syndicats ou associations professionnelles – créés pour les besoins de la cause – qui va maintenant partir à l’assaut des pouvoirs publics pour obtenir reconnaissance et remboursement des « soins ».