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Sud Ouest – 08/01/20 – Charente-Maritime : Falorni cible l’hôpital rochelais à l’Assemblée

16 janvier 2020

Mardi 7 janvier, le député a interrogé la ministre de la Santé à propos d’Happytal. Mais c’est aussi le candidat municipal qui s’exprimait.

« Depuis trois mois, l’hôpital de La Rochelle a fait entrer le loup dans la bergerie. Ce n’est hélas pas le seul hôpital à ce jour. Ce loup, c’est celui de la marchandisation au sein de l’hôpital public. Un accord a en effet été signé entre le directeur et une société de services privée qui s’appelle Happytal. Mais derrière la vente de prestations de bien-être, de produits alimentaires, se cache un business beaucoup plus lucratif et pour le moins contestable sur le plan éthique »

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https://www.sudouest.fr/2020/01/08/falorni-cible-l-hopital-rochelais-a-l-assemblee-7033706-1391.php

Commentaire du CAFFES :

Happytal est un service de conciergerie dans les hôpitaux, être au service du bien-être des patients contre rémunération (ils proposent tout type de services : panier de légumes, chocolat, séance de massage ou de réflexologie, etc). Cette société privée de 400 salariés a signé des contrats avec des centaines d’hôpitaux en France qui lui versent un abonnement en échange de ces prestations.

D’après le reportage « L’œil du 20h » réalisé par France 2 le 19/09/19 sur le sujet, cette société poserait question car elle ferait signer des contrats aux patients dans le but d’améliorer leur séjour en centre hospitalier tout en restant imprécis sur les conséquences financières.

La quête de médecines douces voire alternatives et de bien-être est en pleine expansion. Le bien-être est intéressant et très demandé cependant il arrive que ces pratiques soient infiltrées par des dérives sectaires. Il est donc nécessaire de rester vigilant face aux différentes techniques proposées. Ce type de dérives posant, entre autres, la question de l’abus de faiblesse.
Comme précisé dans le reportage, « la confrontation entre un patient en état de fragilité et quelqu’un qui veut lui vendre quelque chose, ce n’est pas un rapport contractuel à égalité » c’est ce qui inquiète le corps médical.