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MCE – 27 / 08 / 15 – Une ancienne membre dévoile l’horreur de ce qu’elle a vécu

3 septembre 2015

Vivre dans une secte, ce n’est pas seulement être embrigadé. C’est aussi des cicatrices psychologiques qui restent à vie lorsque l’on découvre la liberté.

Grandir au sein d’une secte qui prône une forme de culte religieux, c’est ne pas regarder la télévision, ne pas jouer, ne pas connaître le monde extérieur, c’est un enfer. C’est ce que dévoile une infirmière, Joy Nason, qui a réussi à s’enfuir. Mais après avoir vécu plus de 25 ans dans la peur, elle a réussi à s’échapper. Et maintenant, âgée de 71 ans, elle parle à cœur ouvert de cette époque qui la hante tous les jours.  Expliquant son passé à la chaîne australienne Channel Nine’s, la femme qui n’avait connu que la secte jusqu’à ses 25 ans, est aujourd’hui grand-mère. Mais ce passé la traumatise encore : « Ils te font te sentir coupable et font preuve d’une grande cruauté », explique-t’elle en parlant du programme de lavage de cerveau de la secte. « Je pense qu’ils ont ruiné ma vie de famille. Je n’oublierai jamais le moment où j’ai quitté ma maison pour la dernière fois… Ces choses là ne s’oublient pas ».

Dans une secte, la vie sociale n’existe pas

« Ils te disent qu’ils veulent t’envoyer au paradis… Mais ils ne t’autorisent pas à regarder la télévision, écouter la radio, aller au cinéma… » déclare Joy Nason, ajoutant qu’ « Ils ouvrent leur propre camps scolaires et obligent les enfants à aller à la chorale et participer à la vie de leur religion en communauté ». Mais après 25 ans de vie fermée à la vie sociale, la victime de la secte se souvient de son envie d’évasion: « la liberté me faisait signe. Je n’arrêtais pas de penser à la liberté, mais je ne pouvais pas partir, ma famille, mes amis… je les aurai tous abandonné et je n’avais personne de l’autre côté ». Jusqu’à ce que la jeune fille, alors âgée de 25 ans à l’époque, fasse la seule erreur qui puisse la sauver.

Des cicatrices qu’elle portera à vie

Après avoir critiqué le leader de la secte, elle est excommuniée du groupe. Mais il était difficile pour elle de l’annoncer à sa famille. « Personne ne conteste « le leader mondial » de la sorte. Mon père ne s’est jamais remis de ça. Jusqu’à sa mort, il a été totalement traumatisé ». Aujourd’hui, Joy ressent encore le poids de sa culpabilité. Ces cicatrices ne se refermeront jamais, même si au fond d’elle, elle se sent libre et ne regrette pas ses actes.

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