Ils sont bien décidés à montrer qu’ils agissent contre la radicalisation en ligne. Eux les géants du numérique et leurs réseaux sociaux aux milliards d’utilisateurs, mais aussi le gouvernement. Tous étaient réunis mercredi matin dans les locaux parisiens de Google, dont le logo côtoyait ceux de Facebook et Twitter, les trois chefs d’orchestre de la journée (…)

(…) Charline Delporte, présidente du Centre national d’accompagnement familial et de formation face à l’emprise sectaire (Caffes), est venue de Lille pour défendre l’idée d’un contre-discours modéré : «Il fait prendre conscience que des jeunes gens plein d’idéaux partent [faire le jihad], qu’il y a une minorité de barbares.»

«Il faut respecter l’intelligence des gens qui partent. Certains ont de bonnes intentions mais la guerre change les gens», abonde le journaliste Wassim Nasr, spécialiste des mouvements jihadistes à France 24. «Il y a un vide idéologique aujourd’hui par rapport au siècle dernier», ajoute-t-il. Ce qui relativise aussi le rôle d’Internet comme unique levier de radicalisation.

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